Les droits de l’Homme relativisés

Alors que l’on découvre que la libération par Sarkozy des infirmières semble être surtout motivée par des intérêts économiques, et semble aller jusqu'à la fourniture par la France de technologies nucléaires à un état terroriste… 

Après l’interview étrange de Rama Yade (secrétaire d'Etat chargée des affaires étrangères et des droits de l'Homme) sur les droits de l’Homme, où celle-ci nous explique que la France se doit de regarder ce qu’elle fait (ce qui est le bienvenue) mais ne doit rien imposer aux autres, juste porter un message; on peut craindre que cela soit équivalent à juste faire quelques actes médiatiques et à laisser faire la majorité des manquements aux droits de l’Homme... 

On apprend que la France se refuse à condamner les exécutions en série d’homo en Iran. On rappelle que ce pays islamiste utilise des méthodes tordues pour exécuter les homos, les accusant de viols sur mineurs pour « justifier » leur exécutions et pour masquer la vraie raison : la seule orientation sexuelle. Durant les « procès » le point principal d’accusation est l’homosexualité des condamnés et non pas les prétendus viols et autre écrans de fumée.
On apprend dans le même temps que la France s’apprête à expulser un jeune homo iranien vers son pays d’origine -qu’il a quitté en raison de son orientation sexuelle- le condamnant à la torture et à la mort à son retour. De plus son "rapatriement" serait négocié avec l’ambassade d’Iran… Étonnant car il y a quelques mois, dans un cas similaire, un algérien (dont la vie était menacée par sa famille et non pas par son pays), avait eu gain de cause et avait pus rester sur le territoire national. 

Il est dommage de voir que, de nouveau, le soit disant « pays des droits de l’Homme » préfère se limiter sur ce sujet à quelques démonstrations « commerciales », qui même si elles sont réussies d’un point de vus médiatiques se font a des conditions et prix que l’on risque de regretter bientôt. Dommage qu’en même temps on ne s’intéresse pas aussi à une lutte de fond pour tout les droits de l’homme, lutte aimable et diplomatique la plupart du temps mais sachant taper du poing sur la table en cas de problème.

Notre décoratif ministre des affaires étrangères, grand spécialiste de l’ingérence humanitaire, semble être étrangement muet sur ces affaires… Espérons une réaction sur ces thèmes au plus vite.